Le conseil communautaire a tranché
Le 12 février dernier, les élus communautaires ont pris la décision de restituer la compétence « fourrière intercommunale » aux communes.
Le Président s’explique et répond à l’association des « Oubliés de Saint-Béart »
Suite à l’article publié le 25 janvier dernier par l’association « Les Oubliés de Saint-Béart », je tiens à apporter des précisions car tous les faits décrits ne correspondent pas à la réalité.
Pour commencer, je suis étonné de la première phrase de l’article qui dit que « la nouvelle est tombée comme un couperet ». Nous avons eu plusieurs échanges avec Mme FLETA, présidente, et Mme LAVAL, trésorière.
Un premier échange a eu lieu le 29 août 2018 pour connaître la position de l’association sur l’élargissement du périmètre d’intervention pour la compétence fourrière passant de 6 communes (Terres de Confluences) aux 22 communes (nouvelle communauté) au 1er janvier 2019.
En septembre, l’association a été contrôlée par les services vétérinaires. Ces derniers ont mis en demeure l’association de respecter l’autorisation dont elle disposait : à savoir accueillir un maximum de 49 chiens.
Le 12 octobre, les représentantes de l’association nous ont informés qu’elles souhaitaient arrêter la compétence fourrière en raison du surnombre d’animaux sur place et en raison de l’élargissement du périmètre. Un courrier reçu le 6 décembre confirme cette décision.
Vous voyez donc que cela n’est pas arrivé comme un couperet…
Les élus communautaires ont dû étudier les différentes options existantes.
Après discussion et analyse, il a donc été décidé de restituer cette compétence aux 6 communes qui l’avaient délégué à la Communauté.
Quelle suite ?
Rendre la compétence aux communes ne signifie pas délaisser les animaux.
16 communes exerçaient déjà cette compétence. Les maires sont des personnes responsables et loin d’être insensibles au sort des animaux.
Les 6 autres communes dont Castelsarrasin et Moissac travaillent actuellement à la mise en œuvre opérationnelle de cette compétence.
L’association laisse planer la rumeur que les animaux seront envoyés à Toulouse. Rien n’est décidé. Les communes sont soumises à des règles de mise en concurrence. Cette information est donc fausse.
C’est une décision qui émane de l’association. Ses représentantes savaient très bien que cette décision avait pour conséquence la perte des deux emplois mis à disposition et de la subvention de 15 000 €.
Concernant les 2 agents, elles seront réintégrées dans les effectifs de la Communauté de communes et de nouvelles missions leur seront confiées.
Je comprends l’émotion des représentantes de l’association car elles se sont pleinement investies pour les animaux délaissés. Mais, cela ne permet pas de déformer la réalité des faits.
Je veux les remercier pour leur investissement et je sais qu’elles continueront à s’investir dans le cadre de leur activité de refuge au sein duquel elles accueilleront encore les animaux maltraités et abandonnés volontairement par leur maître.
Mais je n’admets pas que l’on utilise des moyens de communication comme la presse écrite ou les réseaux sociaux pour faire de la désinformation et faire passer les élus locaux pour des personnes irresponsables et insensibles à la cause animale.