Clothilde, contrôleuse d'assainissement non-collectif
Visages et Métiers de la communauté de communes
Aujourd’hui, Clothilde nous parle de son métier de contrôleuse d'assainissement non-collectif
Peux-tu me décrire une journée type dans ton poste ?
Il n’y a pas vraiment de journée type dans mon poste. En général, j’ai environ deux à trois rendez-vous par jour, souvent sur le terrain.
Ensuite, il y a la partie administrative où je rédige les rapports suite aux visites sur site. Mes semaines incluent également des tâches de secrétariat, notamment le lundi matin et le vendredi, où nous recevons le public pour des questions liées à l'assainissement non-collectif et répondons aux appels téléphoniques.
Quels sont les aspects les plus intéressants ou gratifiants de ton métier ?
Pour moi, l’aspect le plus intéressant et gratifiant de mon métier, c’est la relation avec les usagers et les agents immobiliers, surtout lorsque les échanges se déroulent bien.
Quels types de projets ou de tâches gères-tu au quotidien ?
Au quotidien, je gère plusieurs types de projets et de tâches, comme l’organisation et la réalisation de contrôles sur le terrain, les contrôles liés aux ventes, ceux pour les constructions neuves et les rénovations. Je m’occupe également de la rédaction des comptes rendus et des rapports correspondants.
Quelle est la formation ou le parcours nécessaire pour exercer ce métier ?
Pour exercer ce métier, il n’y a pas nécessairement de diplôme requis, car beaucoup de compétences s’acquièrent sur le terrain avec des formations pratiques. Cependant, j’ai suivi une formation spécifique dans le domaine de l’eau et de l’assainissement. J’ai obtenu un BTS Gestion et Maîtrise de l’Eau, ainsi qu’une licence professionnelle en Aménagement et Gestion des Ressources en Eau.
Quels outils ou logiciels utilises-tu régulièrement dans ton travail ?
Dans mon travail, j’utilise régulièrement plusieurs outils et logiciels. Y-Presia est mon logiciel principal, où sont centralisées toutes les données des usagers, comme les fiches, les contrôles effectués sur leurs installations et les dispositifs associés. J’utilise également SESILE, un outil de signature électronique, pour soumettre les dossiers à valider par le N+1 et les élus. En complément, j’utilise les calendriers, les emails, ainsi qu’un logiciel de cartographie qui permet de gérer la voirie des fossés et d’analyser les risques environnementaux, comme les inondations ou les mouvements de terrain.
Quels sont les principaux défis ou obstacles que tu rencontres dans ton rôle ?
Les principaux défis que je rencontre dans mon rôle concernent principalement la relation avec les usagers. Nous n’avons pas toujours affaire à des personnes satisfaites, notamment à cause de l’aspect payant des contrôles obligatoires, ce qui peut générer des remarques sur le coût jugé élevé par rapport au temps passé sur le terrain. Mais ces contrôles garantissent la sécurité et la salubrité publique de nos lieux de vie.
Un autre défi est lié à l’accessibilité des installations : certaines ne sont pas faciles d’accès, ce qui peut demander 10 à 15 minutes d’efforts pour les ouvrir ou même les localiser.
Comment collabores-tu avec les autres membres de l’équipe ou avec d’autres services ?
Les échanges avec l'équipe se déroulent principalement en personne, lors de réunions hebdomadaires avec le N+1. Nous utilisons également une plateforme de signature électronique pour la validation des rapports. En ce qui concerne les autres services, le SPANC collabore étroitement avec le service urbanisme, notamment pour l'instruction des permis de construire, ce qui nécessite des échanges réguliers de documents et de discussions.
Quels sont les moyens que tu utilises pour communiquer efficacement avec tes collègues ou tes administrés ?
Les échanges avec mes collègues se déroulent principalement en personne au bureau. Pour les administrés, nous communiquons principalement par e-mail, mais aussi par téléphone, notamment lors des permanences du secrétariat les lundis et vendredis matin.
Comment as-tu évolué dans ce poste depuis que tu as commencé ?
J'ai débuté dans ce poste sans aucune expérience préalable. J'ai d'abord été formée par mon prédécesseur, puis par ma collègue directement sur le terrain. J'ai également acquis des compétences en apprenant de mes erreurs. Le métier de contrôleur SPANC demande de solides connaissances techniques et réglementaires, et il y aura toujours de nouvelles choses à apprendre. Cependant, je me sens de plus en plus à l'aise dans mes responsabilités.
Quelles compétences ou connaissances continues te sont nécessaires pour rester performante dans ton métier ?
Comme mentionné précédemment, ce métier requiert une solide maîtrise des connaissances techniques, ainsi que des aspects réglementaires et juridiques. Il nécessite également de la patience, un bon savoir-vivre, et de l'assurance, étant donné le contact constant avec les usagers.